PHILOU ELEVEUR DE MALINOIS ENREGISTRÉ A LA SOCIETE CENTRALE CANINE DEPUIS 1980 SOUS L’AFFIXE DES MANDRAGORES . Je suis un Malinois Il y a encore quelques années, j’étais une race presque inconnue en France. Mon extrême vivacité ne fascinaient pas encore le grand public. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour que ma vie change à ce point. Bien malgré moi, j’ai conquis le coeur des Français et envahi leur salon. Moi qui respirait la liberté, moi dont le plus grand bonheur était de travailler au son de la voix de mon maître, le besoin intense de faire du sport, courir, sauter, protéger, garder. Je trône désormais sur les canapés. j’arpente maintenant les trottoirs au bout d’une laisse .Je m’ennuie maintenant à mourir…
Toutes les cellules de mon corps réclament une activité physique intense et du travail intellectuel. j’étais jusqu’à présent l’une des rares races à devoir passer une épreuve de travail lors de mon examen de confirmation. Maintenant, j’existe aussi sous la forme d’une lignée de beauté, pour satisfaire les caprices de ceux qui n’ont pas compris qui j’étais vraiment, que j’ai été créé pour travailler au service de l’homme. Pourquoi un tel sacrilège, alors qu’il existe tant d’autres races de chiens au monde ? Est-ce le propre de l’homme de détruire ce qu’il a mis tant de temps à créer afin de combler son envie du moment ?
Cantonné au rôle de simple chien de compagnie, je deviens fou : j’aboie toute la journée, je creuse, je parcours toujours le même chemin au point de laisser des sillons dans le sol. N’oubliez pas, je suis façonné pour le travail et je suis un athlète, alors ne venez pas le reprocher. La question qu’il faudrait se poser: Un malinois, mais en suis je digne, capable et pourquoi faire ? des balades ? J’ai besoin de beaucoup plus que ça ! Bonne réflexion ….
JE NE SUIS PAS JUSTE « CHIEN » JE SUIS UN MALINOIS
Sans compter tous ces Malinois enfermés dans des refuges et qui n’en partiront jamais car l’enfermement et le peu d’activités les a rendus fous et qu’ils font peur à voir, quand ils attrapent des ombres invisibles dans leur box . Si vous n’êtes pas prêt à me comprendre, à me faire courir en liberté et à faire travailler le surdoué que je suis tous les jours sans exception, qu’il pleuve ou qu’il vente, si vous ne comprenez pas que j’exprime un besoin ancestrale de travailler… alors, renoncez à moi ! Je serai malheureux avec le coussin le plus douillet et le jardin le plus vaste ; si vous n’êtes pas un passionnée de travail, une personne avertie, alors je ne suis pas le chien qu’il vous faut, parce que je ne suis pas un chien : je suis un Malinois.